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Les traitements des parodontites
le microbiote pathogène buccal

LA PARODONTITE, UNE MALADIE SILENCIEUSE ET DÉVASTATRICE, AFFECTE LES TISSUS DE SOUTIEN DES DENTS. GRÂCE AUX AVANCÉES SCIENTIFIQUES, NOTAMMENT LES TESTS PCR DE LA FLORE BUCCALE PATHOGÈNE, LA DÉTECTION ET LA PRISE EN CHARGE DE CETTE MALADIE SONT AUJOURD’HUI PLUS PRÉCISES QUE JAMAIS

 

PAR LE DOCTEUR JÉRÔME WEINMAN CHIRURGIEN DENTISTE À PARIS ET À GENÈVE 

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Une infection de la gencive par une microbiote buccal pathogène peut entrainer une  résorption totale de l’os des mâchoires. Le chirurgien-dentiste peut tenter de stabiliser cette parodontite si elle est détectés à temps grâce aux tests modernes d’analyse de la flore pathogène buccale sur la base de la technique PCR: le paroscreen est indispensable pou le prévention du déchaussement des dents et aussi de la santé générale. Cependant, bien qu’il soit possible de retrouver un parodonte sain et stabilisé après traitement de curetage surfaçage, il y a un risque que la gencive cicatrise à distance de sa hauteur d’origine.

Table des matières

INTRODUCTION : LA PARODONTITE : DÉTECTION, TRAITEMENT, PRÉVENTION ET IMPACT SUR LA SANTÉ GÉNÉRALE

Comprendre la Parodontite

La parodontite est une infection chronique qui affecte les gencives et les structures de soutien des dents. Elle survient lorsque la plaque dentaire, un biofilm bactérien, s’accumule sous la gencive et entraîne une inflammation. Si elle n’est pas traitée, elle peut détruire l’os alvéolaire et provoquer le déchaussement des dents, voire leur perte. Cette pathologie découle souvent d’une gingivite non traitée, et ses effets peuvent être irréversibles.

Détection du Microbiote Buccal avec le Test PCR « Paroscreen »

Le test Paroscreen, basé sur la méthode PCR (Polymerase Chain Reaction), permet d’analyser le microbiote buccal en détectant les bactéries responsables des infections parodontales. Ces bactéries incluent notamment Porphyromonas gingivalis, Treponema denticola, et Tannerella forsythia, des agents pathogènes clés dans la progression de la parodontite.

Le test Paroscreen consiste à prélever des échantillons de plaque dentaire et à analyser les séquences d’ADN bactérien. Cela permet une personnalisation du traitement, en ciblant précisément les bactéries spécifiques responsables de l’infection.

Prévention grâce aux Tests PCR

Le test Paroscreen est un outil essentiel pour prévenir la parodontite. En identifiant les bactéries pathogènes avant même l’apparition des symptômes, il permet de :

  • Détecter précocement les risques d’infection.
  • Adapter les traitements en fonction des bactéries détectées.
  • Éviter les complications graves en ajustant rapidement les protocoles thérapeutiques.

Traitement de la Parodontite

Les traitements dépendent de la gravité de l’infection :

  1. Détartrage et surfaçage radiculaire : Le nettoyage en profondeur permet d’éliminer la plaque et le tartre accumulés sous la ligne gingivale, réduisant ainsi l’inflammation.

  2. Antibiothérapie ciblée : Grâce aux résultats du test Paroscreen, des antibiotiques spécifiques peuvent être prescrits pour éliminer les bactéries pathogènes.

  3. Chirurgie parodontale : Lorsque la maladie est avancée, une chirurgie peut être nécessaire pour réduire les poches parodontales et favoriser la régénération des tissus osseux endommagés.

  4. Greffes osseuses : En cas de perte osseuse sévère, des greffes peuvent renforcer la structure de la mâchoire, permettant notamment la pose d’implants dentaires.

Parodontite et Santé Générale

Les infections parodontales peuvent avoir des conséquences graves sur la santé générale. Voici quelques liens bien établis :

  1. Maladies cardiovasculaires : Les bactéries présentes dans la cavité buccale peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer une inflammation systémique, augmentant le risque de maladies cardiaques telles que l’athérosclérose ou les infarctus .

  2. Diabète : La parodontite aggrave le contrôle glycémique chez les patients diabétiques, et les personnes atteintes de diabète ont un risque accru de développer des infections parodontales graves .

  3. Grossesse à risque : Les femmes enceintes souffrant de parodontite courent un risque accru de naissance prématurée et de faible poids à la naissance .

  4. Infections respiratoires : Les bactéries peuvent être inhalées dans les poumons, augmentant le risque d’infections respiratoires telles que la pneumonie .

Techniques de Régénération : PRF et PRP

Les techniques de Platelet-Rich Fibrin (PRF) et Platelet-Rich Plasma (PRP) sont de plus en plus utilisées pour favoriser la régénération des tissus dans la dentisterie régénérative. Ces méthodes stimulent la cicatrisation des tissus gingivaux et osseux, accélérant ainsi la guérison après une intervention chirurgicale.

Bibliographie

  1. Tonetti, M. S., & Chapple, I. L. (2011). « Periodontitis and atherosclerotic cardiovascular disease: Consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop. » Journal of Periodontology, 84(4 Suppl), S24-S29.
  2. Preshaw, P. M., et al. (2012). « Periodontitis and diabetes: A two-way relationship. » Diabetologia, 55(1), 21-31.
  3. Scannapieco, F. A. (2003). « Association between periodontal disease and pneumonia. » Journal of Periodontology, 74(7), 1050-1055.

Conclusion

Le traitement des parodontites est devenu plus précis et personnalisé grâce aux avancées technologiques, notamment le test PCR Paroscreen. En identifiant les bactéries responsables, il est désormais possible de prévenir efficacement la progression de la maladie et d’améliorer les résultats du traitement. Pour en savoir plus, consultez notre page dédiée sur www.jeromeweinman.com et découvrez nos solutions personnalisées pour la gestion des parodontites et la régénération buccale.

TRAITEMENTS PARODONTAUX SANS CHIRURGIE : UNE APPROCHE PRÉCOCE ET NON INVASIVE POUR LUTTER CONTRE LA PARODONTITE

L’importance cruciale d’une hygiène bucco-dentaire rigoureuse

Dans les premiers stades de la parodontite, également appelée maladie des gencives, il est souvent possible d’inverser les effets de l’inflammation sans recourir à des traitements chirurgicaux invasifs. Cependant, la clé du succès repose sur le maintien d’une hygiène bucco-dentaire irréprochable. Le contrôle rigoureux de la plaque bactérienne et des dépôts de tartre permet de stopper la progression de la maladie et de préserver les tissus de soutien des dents.

Conseils pour une bonne hygiène bucco-dentaire :

  • Brossage quotidien : Brossez-vous les dents au moins deux fois par jour avec une brosse à dents à poils souples pendant trois minutes.
  • Utilisation de fil dentaire ou de brossettes interdentaires : Ces outils permettent d’éliminer la plaque dentaire des zones inaccessibles à la brosse à dents, notamment entre les dents.
  • Choix d’un dentifrice adapté : Les dentifrices contenant des agents antibactériens ou du fluor renforcent l’émail des dents et aident à réduire la prolifération des bactéries.

Le détartrage : une étape essentielle dans le traitement préventif

Le détartrage est l’une des interventions les plus fréquentes pour traiter la parodontite au stade précoce. Réalisé par le chirurgien-dentiste, il permet de retirer le tartre accumulé, à la fois sur la surface visible des dents et sous la ligne gingivale, à l’aide d’instruments spécifiques, tels que des curettes ou des appareils à ultrasons. Ce traitement réduit l’inflammation et favorise la cicatrisation des tissus gingivaux.

Pourquoi le détartrage est-il crucial ?

L’accumulation de tartre favorise la prolifération des bactéries responsables des maladies parodontales. En éliminant le tartre, le détartrage permet de stopper la progression de la maladie, tout en améliorant la santé générale des gencives et des tissus parodontaux.

Avantages des traitements parodontaux sans chirurgie

  1. Préservation des tissus : Les traitements non invasifs permettent d’éviter l’altération des tissus gingivaux et osseux, favorisant une meilleure cicatrisation.
  2. Moins de douleur : L’absence de chirurgie signifie une récupération plus rapide et une moindre douleur post-traitement.
  3. Réduction du risque de complications : Les traitements parodontaux non chirurgicaux, tels que le détartrage, présentent un risque faible de complications, contrairement aux interventions chirurgicales.

Références scientifiques :

  1. Herrera, D., et al. (2002). “The periodontal abscess: an update on definition, pathogenesis, and treatment.” Periodontology 2000, 30, 71-80.
    Cette étude met en avant l’importance des traitements non invasifs, notamment dans les premiers stades de la parodontite, pour prévenir la destruction des tissus.
  2. Van Winkelhoff, A.J., et al. (2005). “Antibiotics in the treatment of periodontitis.” Journal of Clinical Periodontology, 32(6), 125-130.
    Cette publication explore les approches préventives et non chirurgicales dans la prise en charge des maladies parodontales.

Conclusion :

Les traitements non chirurgicaux de la parodontite, tels que le détartrage et l’amélioration de l’hygiène bucco-dentaire, sont efficaces dans la gestion précoce de la maladie. Une surveillance régulière et des soins adaptés permettent d’éviter des complications plus graves.

 

LE SURFAÇAGE RADICULAIRE : UNE SOLUTION CONTRE LE DÉCHAUSSEMENT DES DENTS

Le surfaçage radiculaire est une procédure clé dans le traitement des parodontites avancées, souvent caractérisées par le déchaussement des dents. Cette technique consiste à lisser la surface de la racine exposée sous la gencive pour éliminer les bactéries responsables de l’inflammation parodontale. En nettoyant les poches parodontales en profondeur, le surfaçage permet de stopper la progression de la maladie, tout en favorisant une meilleure réattache des gencives aux racines des dents. Ce traitement est indolore grâce à une anesthésie locale légère.

TRAITEMENTS CHIRURGICAUX DU PARODONTE : UNE SOLUTION POUR LES CAS AVANCÉS

Dans les cas de parodontite sévère, lorsque les traitements non chirurgicaux ne suffisent plus à enrayer la maladie, une intervention chirurgicale devient nécessaire. Les traitements parodontaux chirurgicaux permettent d’accéder directement aux zones touchées par l’infection et de réparer les dommages. Cependant, ces procédures sont souvent contre-indiquées pour les fumeurs, les diabétiques non contrôlés ou les patients immunodéprimés.

Le Curetage Parodontal

Le curetage parodontal est l’une des interventions les plus courantes. Il consiste à créer un lambeau gingival (découpe de la gencive) pour exposer la racine malade et la nettoyer en profondeur. Cette méthode permet une désinfection plus complète des tissus parodontaux, bien que la cicatrisation soit plus lente qu’avec un surfaçage classique.

Comblement Osseux de Poche Parodontale

Lorsque la parodontite a détruit une partie de l’os, le comblement osseux permet de remplir la poche parodontale défectueuse. Ce processus utilise des greffons (allogéniques, xénogéniques, ou alloplastiques) pour régénérer l’os et stabiliser les dents en les ancrant plus solidement dans la mâchoire.

RÉGÉNÉRATION TISSULAIRE GUIDÉE (ROG) : UNE AVANCÉE EN PARODONTOLOGIE

La Régénération Tissulaire Guidée (ROG) est une technique avancée qui associe des greffes osseuses à des membranes collagéniques pour stimuler la régénération des tissus parodontaux. Cette procédure est essentielle pour restaurer la hauteur de l’os alvéolaire et assurer une meilleure stabilité des racines dentaires dans les cas de perte osseuse sévère.

L’APPORT DES PRF ET PRP DANS LE TRAITEMENT PARODONTAL

Les techniques de PRF (Platelet-Rich Fibrin) et PRP (Platelet-Rich Plasma) jouent un rôle crucial dans la régénération des tissus après une intervention parodontale. En utilisant les plaquettes sanguines du patient, ces méthodes accélèrent la cicatrisation des tissus osseux et gingivaux, améliorant ainsi les résultats à long terme des traitements parodontaux. Ces méthodes régénératives innovantes sont de plus en plus employées pour augmenter le taux de succès des greffes osseuses et autres traitements chirurgicaux du parodonte.

BIBLIOGRAPHIE SCIENTIFIQUE :

  1. Tonetti, M.S., et al. (2011). “Periodontitis and systemic diseases: consensus report of the joint EFP/AAP workshop on periodontitis and systemic diseases.” Journal of Periodontology, 84(S4), S24-S29.
  2. Chapple, I.L., et al. (2013). “Diabetes and periodontal diseases: consensus report of the joint EFP/AAP workshop.” Journal of Clinical Periodontology, 40(S11), S106-S112.
  3. Scannapieco, F.A., et al. (2003). « Periodontal disease and cardiovascular disease: Emerging themes in a reemerging association. » Annals of Periodontology, 8(1), 32-40.

 

CONCLUSION DÉVELOPPÉE : LE DIAGNOSTIC PRÉCOCE ET LE TRAITEMENT PERSONNALISÉ DE LA PARODONTITE GRÂCE À LA MÉTHODE PCR POUR CARTOGRAPHIER LA FLORE BUCCALE PATHOGÈNE

La détection et le traitement de la parodontite ont fait des avancées significatives grâce aux techniques modernes telles que la méthode PCR (Polymerase Chain Reaction). Cette approche permet d’analyser avec précision le microbiote buccal pour identifier les bactéries pathogènes responsables des infections parodontales, améliorant ainsi l’efficacité du traitement. La méthode Paroscreen, utilisée principalement en Suisse, est l’une des méthodes de détection les plus précises disponibles, offrant une cartographie détaillée de la flore bactérienne buccale.

L’OBSOLÈTE : LES DIAGNOSTICS PAR MICROSCOPIE

Les anciennes méthodes de diagnostic utilisant des microscopes pour analyser la flore buccale sont désormais obsolètes. Les études réalisées à partir de ces techniques sont dépassées, car elles ne permettent pas d’identifier précisément les bactéries pathogènes en cause. Aujourd’hui, les tests ADN basés sur la méthode PCR sont les seuls outils valides pour établir un diagnostic précoce et fiable.

L’IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC PRÉCOCE

L’une des principales raisons pour lesquelles la parodontite est souvent diagnostiquée tardivement est que cette maladie peut rester asymptomatique pendant de nombreuses années. Le patient ne remarque généralement pas les symptômes visibles tels que le déchaussement des dents, la perte osseuse, ou l’inflammation gingivale avant que la pathologie ne soit à un stade avancé. Cela signifie que de nombreux diagnostics cliniques ou radiologiques sont réalisés trop tard, alors que des dommages importants ont déjà été causés. À ce stade, les dents peuvent être condamnées ou présenter une mobilité importante, ce qui altère non seulement la fonction masticatoire, mais également l’esthétique du sourire.

LE RÔLE DES ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX ET GÉNÉTIQUES

Il est également important de noter que la parodontite présente souvent une composante héréditaire. Certaines personnes sont génétiquement prédisposées à avoir une immunité buccale défaillante, ce qui les rend plus vulnérables à cette maladie. Les patients ayant des antécédents familiaux de parodontite devraient régulièrement réaliser des tests PCR pour surveiller leur flore buccale, même en l’absence de symptômes visibles.

LE TRAITEMENT MODERNE DE LA PARODONTITE AVEC LA MÉTHODE PCR

La méthode Paroscreen permet une approche personnalisée dans le traitement de la parodontite, grâce à l’identification des bactéries pathogènes spécifiques présentes dans la cavité buccale. Cela permet d’adapter le traitement à chaque patient, réduisant ainsi les risques de récidive et maximisant l’efficacité du traitement.

Les antibiotiques ciblés, basés sur les résultats du test, peuvent être prescrits pour combattre les infections bactériennes. Par ailleurs, des procédures non invasives comme le détartrage et le surfaçage radiculaire peuvent être réalisées pour nettoyer en profondeur les poches parodontales et lisser les racines dentaires.

LA MÉDECINE PRÉVENTIVE AVEC LES TESTS PCR

Le diagnostic précoce avec des tests PCR comme le Paroscreen est crucial pour prévenir les complications graves de la parodontite. Voici les avantages clés :

  • Détection précoce : Identifier les bactéries pathogènes avant que les symptômes ne deviennent visibles.
  • Personnalisation des soins : Adapter le traitement en fonction des bactéries spécifiques présentes dans la bouche.
  • Surveillance continue : Suivre l’évolution du traitement et ajuster les protocoles thérapeutiques si nécessaire.

TRAITEMENTS MÉDICAUX ET SYMPTOMATIQUES DU PARODONTE

Les traitements symptomatiques de la parodontite incluent des techniques modernes pour stabiliser les dents mobiles, telles que l’utilisation de fils métalliques noyés dans du composite pour renforcer les dents. De plus, les antibiotiquesprescrits après un test PCR contribuent à réduire l’inflammation et à éradiquer les infections.

TRAITEMENTS CHIRURGICAUX DU PARODONTE

En cas de parodontite avancée, des interventions chirurgicales comme le curetage parodontal ou le comblement osseux peuvent être nécessaires pour éliminer les poches profondes et restaurer les tissus perdus. Les greffes osseusessont souvent utilisées pour renforcer la mâchoire avant la pose d’implants.

PARODONTITE ET SANTÉ GÉNÉRALE

De nombreuses études ont montré que la parodontite peut avoir des répercussions sur la santé générale. Les bactéries buccales peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer des inflammations systémiques, augmentant ainsi les risques de développer des maladies cardiovasculaires, de compliquer le diabète, ou encore de favoriser des infections pulmonaires chez les patients à risque.

  • Maladies cardiovasculaires : La parodontite est un facteur de risque indépendant pour l’athérosclérose et les crises cardiaques .
  • Diabète : La parodontite peut rendre le contrôle de la glycémie plus difficile et inversement, un diabète mal contrôlé peut aggraver la parodontite .
  • Complications respiratoires : L’inhalation de bactéries parodontales peut provoquer des infections pulmonaires graves, notamment chez les personnes âgées .

PRF ET PRP : AVANCÉES EN DENTISTERIE RÉGÉNÉRATIVE

Les techniques de régénération tissulaire, telles que l’utilisation de Platelet-Rich Plasma (PRP) et de Platelet-Rich Fibrin (PRF), sont des innovations en dentisterie qui améliorent la cicatrisation après une chirurgie parodontale. Ces méthodes permettent de stimuler la régénération des tissus osseux et gingivaux, accélérant ainsi la guérison et améliorant les résultats à long terme.

RÉFÉRENCES SCIENTIFIQUES

  1. Tonetti, M. S., et al. (2011). « Periodontitis and atherosclerotic cardiovascular disease: Consensus report. » Journal of Periodontology, 84(4 Suppl), S24-S29.
  2. Preshaw, P. M., et al. (2012). « Periodontitis and diabetes: A two-way relationship. » Diabetologia, 55(1), 21-31.
  3. Scannapieco, F. A., et al. (2003). « Periodontal disease and respiratory infections. » Journal of Periodontology, 74(7), 1050-1055.

 

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR LA PARODONTITE ET LE DÉCHAUSSEMENT DES DENTS :

  1. La parodontite est-elle réversible ?

    • Réponse : Oui, dans ses premiers stades, comme la gingivite, la parodontite est réversible avec un traitement approprié. Cependant, une fois que la parodontite a provoqué une perte osseuse, il n’est plus possible de restaurer l’os naturellement. Le traitement vise alors à stabiliser la maladie et à prévenir d’autres pertes osseuses et dentaires.
  2. À quelle fréquence devrais-je réaliser un test PCR Paroscreen pour détecter la parodontite ?

    • Réponse : Pour les patients à risque ou avec des antécédents de parodontite, il est recommandé de faire un test PCR tous les 6 à 12 mois. Ce test permet de détecter la présence de bactéries pathogènes et d’ajuster le traitement en conséquence.
  3. Comment prévenir la parodontite ?

    • Réponse : Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse est essentielle : brossage deux fois par jour, utilisation de fil dentaire, et détartrage régulier chez le dentiste. L’utilisation du test PCR Paroscreen permet aussi de surveiller et de traiter précocement les infections bactériennes avant que des signes visibles ne se manifestent.
  4. Le détartrage est-il suffisant pour traiter la parodontite ?

    • Réponse : Dans les premiers stades de la maladie, le détartrage peut suffire à stopper la progression de l’inflammation. Cependant, si la maladie est avancée, des traitements plus approfondis comme le surfaçage radiculaire, ou même des chirurgies parodontales, peuvent être nécessaires.
  5. Le surfaçage radiculaire est-il douloureux ?

    • Réponse : Non, le surfaçage radiculaire est réalisé sous anesthésie locale et est généralement indolore. Il consiste à nettoyer en profondeur la surface de la racine des dents pour éliminer les bactéries pathogènes et permettre une meilleure adhésion des gencives.
  6. Qu’est-ce que le surfaçage radiculaire ?

    • Réponse : Le surfaçage radiculaire est un traitement parodontal non chirurgical qui consiste à lisser la surface de la racine des dents exposées par le déchaussement. Cela permet de réduire les poches parodontales et de favoriser la guérison des gencives.
  7. Combien de fois par an devrais-je effectuer un détartrage ?

    • Réponse : Pour les patients ayant des antécédents de parodontite ou présentant un risque accru de développer cette maladie, un détartrage tous les 6 à 12 mois est recommandé. Cela aide à éliminer les accumulations de tartre responsables de l’inflammation des gencives.
  8. Quels sont les liens entre la parodontite et la santé générale ?

    • Réponse : La parodontite est liée à plusieurs maladies systémiques, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète, les complications de grossesse et les infections respiratoires. Des études montrent que les bactéries parodontales peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer des inflammations dans d’autres parties du corps.
  9. Quels sont les traitements chirurgicaux disponibles pour la parodontite avancée ?

    • Réponse : Les traitements chirurgicaux incluent le curetage parodontal pour nettoyer les poches profondes, la régénération tissulaire guidée (ROG) pour stimuler la régénération osseuse, et les greffes osseuses pour renforcer la mâchoire.
  10. Quels sont les avantages de la méthode PCR Paroscreen dans la détection de la parodontite ?

  • Réponse : La méthode PCR Paroscreen permet une détection très précise des bactéries responsables de la parodontite, bien avant l’apparition de symptômes cliniques visibles. Cela permet un traitement précoce et personnalisé, améliorant ainsi les chances de succès tout en réduisant les risques de complications.

Bibliographie scientifique :

  • Tonetti, M. S., & Chapple, I. L. (2011). “Periodontitis and atherosclerotic cardiovascular disease: Consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases.” Journal of Periodontology, 84(4 Suppl), S24-S29.
  • Scannapieco, F. A. (2003). “Periodontal disease and cardiovascular disease: Emerging themes in a reemerging association.” Annals of Periodontology, 8(1), 32-40.
  • Preshaw, P. M. et al. (2012). « Periodontitis and diabetes: A two-way relationship. » Diabetologia, 55(1), 21-31.

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