Les greffes muco-gingivales sont une chirurgie dédiée aux racines dentaires mises à nu, ou aux implants dentaires à nu. Ce traitement traite le problème à l’aide d’une greffe.
Les greffes muco-gingivales doivent être réalisées par un chirurgien-dentiste. Le Docteur Jérôme Weinman est titulaire d’un Certificat d’Études Supérieures de Parodontologie, ainsi que du diplôme de microchirurgie gingivale obtenu à Tokyo par le Professeur Masana Suzuki, président de la JAMD of Tokyo (Japan Association of Microscopic Dentistry). Il est également membre de l’Academy of Microscope Enhanced Dentistry (AMED) située aux États-Unis.
L’analyse du contour gingival est essentielle pour harmoniser le sourire. Elle doit être réalisée à la fois sur le plan esthétique et sur le plan de la santé.
Cette analyse est indispensable. Elle précède l’établissement d’un plan de traitement global pour obtenir un bon résultat esthétique. Qu’il s’agisse d’une opération pour retirer un surplus de la gencive, ou pour en greffer lorsqu’elle fait défaut, il est important de penser au protocole de remodelage gingival.
La chirurgie muco-gingivale regroupe tous les traitements chirurgicaux qui concernent les lésions inesthétiques de la gencive comme les récessions gingivales. Ces protocoles sont ici étudiés en tant que stratégies dans l’élaboration d’un plan de traitement visant à réhabiliter le sourire.
Le chirurgien-dentiste prélève de la gencive du palais du patient pour la greffer sur la zone de récession de la gencive. Ce prélèvement peut également être translaté depuis un site donneur.
Les objectifs de la micro-chirurgie muco-gingivale sont les suivants :
La récession gingivale (ou dénudation radiculaire) est une modification de la gencive au niveau du collet de la dent. Il s’agit d’une rétraction gingivale et osseuse qui laisse la racine dentaire à nu.
La récession gingivale est parfois combinée à une poche parodontale infectieuse, ce qui peut compliquer la situation.
L’étiologie des récessions des gencives est complexe : il existe souvent un ou plusieurs facteurs de prédisposition couplés à un ou plusieurs facteurs déclenchants.
Ces facteurs sont pour la plupart anatomiques.
La récession gingivale entraîne des problèmes à la fois esthétiques et symptomatiques. En effet, elle rend les dents du patient hypersensibles et hyperesthésiques. Des difficultés peuvent être rencontrées pour manger au quotidien.
Le traitement repose sur une greffe de gencive. Celle-ci va permettre de consolider la gencive pour endiguer la progression de la maladie.
L’autre solution est de procéder à une équilibration occlusale. Elle est indiquée lorsque la récession est favorisée par une malposition dentaire.
Quand le problème provient du bruxisme nocturne (grincement des dents), le patient doit porter une gouttière durant la nuit. La gouttière va absorber les forces occlusales en excès. Elle est réalisée sur mesure d’après une empreinte de la dentition du patient.
Il existe plusieurs protocoles opératoires.
Le greffon prélevé est complet : épithélium kératinisé + conjonctif.
Cette technique augmente et consolide la gencive kératinisée. Le recouvrement de la racine est plus ou moins complet (rarement total).
Seul le tissu conjonctif est prélevé : il sera enfoui sous l’épithélium du site receveur.
Ce protocole opératoire va permettre un recouvrement de la racine ainsi que la création de gencive attachée ou de papilles interdentaires.
Le chirurgien-dentiste vient décoller une partie de la gencive pour la déplacer. Cette technique va permettre au patient d’obtenir un recouvrement des récessions ainsi qu’un apport de gencive.
Cette technique permet de recouvrir une ou plusieurs récessions des gencives.
Ce protocole permet d’ajouter de la hauteur au moignon avant de poser une couronne dentaire.
Tous les protocoles de greffes peuvent être déclinés à l’aune de la microchirurgie. L’innovation se trouve désormais du côté du plateau technique par l’emploi de technologies conçues pour la microchirurgie sous microscope.
Ces innovations remanient totalement les protocoles de traitement et leurs résultats. Les vaisseaux capillaires souffrent moins durant les opérations grâce à l’emploi d’instruments qui sont empruntés à la chirurgie ophtalmique. De ce fait, on maintient ou augmente la microcirculation sanguine qui préservera les vaisseaux capillaires, et augmentera la prédictibilité et l’efficacité de la cicatrisation.