DU BRIDGE RÉSILIENT EN MISE EN CHARGE IMMÉDIATE POST-OPÉRATOIRE TRANSVISSÉ SUR LES IMPLANTS VENANT D’ÊTRE POSÉS JUSQU’AU BRIDGE CÉRAMIQUE DÉFINITIF : COMPRENDRE LA PROGRESSION DES ÉTAPES DES BRIDGES IMPLANTO-PORTÉS DANS LE PROTOCOLE DE MISE EN CHARGE IMMÉDIATE (MCI)
PAR LE DOCTEUR JEROME WEINMAN CHIRURGIEN DENTISTE À PARIS ET GENÈVE
" L'AGRÉMENT DE LA VIE, C'EST DE CHOISIR EN AYANT L'AIR D'IGNORER LE HASARD "
MARCEL AYMÉ
Vous êtes contraint de vous faire opérer le plus rapidement possible pour retrouver une fonction masticatrice minimale et une esthétique du sourire, qui empêche votre désocialisation.
Un « bridge résilient MCI » a été fixé sur les implants quelques jours après leur pose chirurgicale.
Ce bridge implanto-porté avec un cosmétique résilient en composite, sur une armature titane, est une prothèse fixée en première intention le temps de la cicatrisation et de la maturation des tissus durs et mous autour des implants, qui va durer entre six mois et un an.
Il apparait que ses performances mécaniques et esthétiques vous laisse le temps nécessaire, même au delà de cette période cicatricielle, pour vous organiser personnellement et financièrement, afin d’évoluer tranquillement et au moindre stress vers un bridge MCI avec un habillage cosmétique en céramique.
Dans une certaine mesure, ce bridge implanto-porté avec un cosmétique résilient en composite pourrait être considéré comme semi-définitif, puisque sa durée de vie peut quelque fois être prolongée.
Mais attention, ce bridge résilient en composite n’a pas pour objectif d’être définitif : sa fonction est d’être un prototype pour rechercher l’esthétique de votre sourire et vos fonctions masticatrices, toutes deux sans doute égarées au cours de votre vie.
Il sert principalement de guide pour la cicatrisation des tissus durs et mous, tout autant que de tester votre morsure et l’esthétique de votre sourire et du visage.
Sa vocation est d’être remplacé par une version définitive avec un cosmétique en céramique.
Il arrive que des patients conservent ce bridge de première intention ou « bridge résilient MCI », avec un habillage cosmétique en composite au delà du temps de cicatrisation. Mais, c’est essentiellement pour des raisons de blocages financiers.
Pour autant, comme le « Bridge Résilient MCI » avec un habillage cosmétique en composite est confortable et esthétique, les patients ont tout le temps pour s’organiser financièrement.
Sa durée de vie est assez longue. Elle peut même être prolongée, sur la réclamation du patient, grâce à une remise en beauté au laboratoire, après la phase de cicatrisation osseuse.
En conséquence, le « bridge résilient MCI », première version du bridge MCI avec un habillage cosmétique en composite fixé en première intention, pourrait être conservé sur les implants pendant plusieurs années, si le besoin s’en faisait sentir. Moyennant un entretient régulier et éventuellement un reconditionnement au laboratoire de prothèse dentaire, sa durée de vie peut être prolongée pour un cout raisonnable.
Le « bridge résilient MCI » vous permet de profiter d’un nouveau sourire pendant cette période de cicatrisation et de réflexion, en réfléchissant comment le parfaire plus encore.
Toutefois ces « prolongations » ont une limite dans le temps. La plupart de nos patients souhaitent bien évidement faire évoluer leur sourire vers la deuxième version définitive du bridge transvissé implanto-porté avec un habillage cosmétique en céramique.
Cette deuxième version en céramique du bridge implanto-portées est l’aboutissement du protocole MCI, à la fois pour des raisons esthétiques évidentes, mais également, pour des raisons fonctionnelles de puissance masticatrice de résistance mécanique. De plus, la tolérance biologique du matériau « céramique » est trés supérieure à celle des résine. Le composite, comme les autres résines sont rapidement contaminées en profondeur par des bactéries.
Pour autant, il faudra patienter 6 à 12 mois au minimum pour avoir une parfaite ostéo-intégration des implants dans l’os de vos mâchoires et la restructuration des greffes osseuses et des tissus mous. C’est le temps à attendre avant d’envisager remplacer la première version du bridge résiliant par une deuxième version du bridge avec un habillage cosmétique en céramique.
Un premier cas clinique d’une patiente au stade du bridge prototype temporaire : On peut réaliser un nouveau sourire en une seule intervention de pose d’implant avec la délivrance de vos bridges implants-portés en seulement quelques jours.
Les protocoles complexes hybrides à la fois en MCI et en implantologie pré-implantaire classique : Notre protocole de pose en urgence d’implants de première prémolaire à première prémolaire ou “All on 6” au maxillaire et “All on 6/4” à la mandibule et la réalisation de deux bridges complets implanto-portés en version minimal de sauvetage de première prémolaire à première prémolaire, avec des extensions pour remplacer les première et/ou les deuxièmes prémolaires.
Avertissement : Même si nous affichons des résultats cliniques satisfaisants sur nos photos de présentation, ils ne peuvent en aucun cas être des promesses de succès similaires concernant votre propre situation clinique. Chaque personne est différente et les cas cliniques uniques.
Ce bridge résilient de mise en charge immédiate ou MCI sera posé entre 4 et 10 jours après l’intervention au cabinet ou au bloc opératoire.
Veuillez noter qu’il n’y a pas de problème pour poser le bridge jusqu’à 10 jours après la chirurgie si un délai supplémentaire est requis par le laboratoire. L’ostéolyse post opératoire physiologique débute au bout de 15 jours.
C’est le laps de temps minimum nécessaire pour la fabrication par le laboratoire d’un bridge implanto-porté de grande qualité.
Il est transvissé implanto-porté : c’est-à-dire fixé par vissage semi définitif sur les implants. Il est démontable par dévissage au cabinet, si besoin.
Le bridge transvissé implanto-porté est fabriqué dans un laboratoire de prothèse dentaire très spécialisé et outillé en CFAO (Conception et Fabrication Assistée par l’Ordinateur). Il est constitué d’un squelette métallique, réalisé avec l’aide de la CFAO numérique de dernière génération.
Une imprimante CFAO métal en 3D fabrique le squelette/armature avec une telle précision qu’il est totalement passif mécaniquement une fois vissé dans les implants.
Puis, ce squelette est habillé avec un cosmétique en matériau composite, parfaitement mimétique d’une belle esthétique dentaire.
Il est résilient et biocompatible.
Le composite est sculpté également grâce aux technologies CFAO.
Grâce aux qualités esthétiques du composite, le bridge transvissé implanto-porté mime l’esthétique des dents naturelles presque tout autant qu’un bridge avec un habillage cosmétique en céramique.
Seul inconvénient : le matériau hybride est « tendre ». Il est donc moins résistant et moins pérenne dans le temps, avec moins de force masticatrice et moins de brillance esthétique que le cosmétique en céramique dentaire
Mais, c’est précisément cet « inconvénient » qui devient son « avantage » déterminant.
En effet, il permet de résoudre le problème technique et biologique de l’absorption des ondes de choc génératrices de micro-mouvements mortifères pour la cicatrisation osseuses, comme nous le verrons plus loin.
Il est important de comprendre que ce bridge complet en MCI doit remplacer l’intégralité de votre arcade dentaire : c’est-à-dire toutes les dents du maxillaire concerné.
Il est fixé sur les implants intra-osseux qui ont été posés en remplacement des racines des dents extraites. Le corollaire de ce principe est qu’il ne faut pas faire de compromis dans l’indication et extraire toutes les dents de l’arcade. S’il reste un nombre infime de dents résiduelles dont l’état de délabrement n’indique pas stricto sensu une extraction immédiate, le protocole implique que ces dents soient quand même extraites et « sacrifiées » pour remplacer toute l’arcade dentaire.
Ce bridge en MCI, habillé d’un matériau hybride résilient et biocompatible. Il est une première version de haut niveau mécanique, biologique et esthétique de restructuration de votre sourire.
Il y a deux exigences à remplir pour que les implants cicatrisent dans l’os, qui semblent être un vrai dilemme. C’est à dire deux prémisses contradictoires sans solution apparemment compatible.
La première exigence nécessaire à la cicatrisation : la nécessité d’un bridge implanto-porté avec un squelette très « rigide » pour bloquer les implants dans l’os et permettre la cicatrisation osseuse que l’on appelle ostéo-intégration.
Pour préserver les implants vissés dans l’os tendre (spongieux) des mâchoires des micromouvements de plus de 200 microns, il est nécessaire d’avoir un bridge implanto-porté possédant une colonne vertébrale centrale : une armature en métal très « rigide ». Cette poutre en métal fabriquée en CFAO relie chaque implants entre eux de manière extrêmement précise afin de les bloquer dans l’os.
Cette immobilisation des implants enfouis dans l’os, avec une tolérance de moins de 200 microns, va permettre la cicatrisation osseuse que l’on appelle « l’ostéo-intégration des implants ».
Cette « immobilisation osseuse » par une fixation métallique est à la base du principe biologique de cicatrisation osseuse par ostéosynthèse.
Elle est utilisée en orthopédie : le chirurgien orthopédique visse dans un os long fracturé (bras ou jambe) des broches orthopédiques pour fixer les morceaux osseux fracturés mobiles. Il ajoute un «plâtre» en complément éventuel.
En implantologie en MCI, l’équivalent de notre « plâtre et des broches » est le bridge en MCI lui-même qui immobilise les implants les uns par rapport aux autres, comme une traverse de barrière immobilise les piquets.
La deuxième exigence nécessaire à la cicatrisation : la nécessité de fabriquer « les dents du bridge » dans un matériau « souple et tendre » comme le composite qui absorbe les chocs et les vibrations.
Il est impératif de protéger les implants des ondes de chocs créées par l’affrontement dur des dents les unes contre les autres lors de la mastication, des grincements de dents la nuit et également lors de nos deux mille déglutitions journalières.
Le matériau résiliant en composite agit comme comme une suspension mécaniques, c’est-à-dire un dispositif élastique destiné à amortir les chocs
En conclusion:
Les technologies de fabrication du bridge implanto-porté résiliant MCI, avec un habillage cosmétique en composite, solutionnent le dilemme et permettent de satisfaire aux deux exigences, nécessaires à la cicatrisation, apparemment contradictoires.
Deuxième cas clinique avec le bridge prototype temporaire : Obtenez un nouveau sourire en une seule intervention d’implantologie avec la pose de bridges implant-portés en quelques jours seulement.
Nous utilisons des protocoles complexes combinant la mise en charge immédiate (MCI) et l’implantologie pré-implantaire classique pour des résultats optimaux. Notre protocole d’urgence consiste à poser des implants de première prémolaire à première prémolaire, connu sous le nom de « All on 6 » au maxillaire et « All on 6/4 » à la mandibule. Ces implants permettent la réalisation de deux bridges complets implanto-portés, offrant une solution minimale pour sauver les dents de première prémolaire à première prémolaire, avec des extensions pour remplacer les premières et/ou les deuxièmes prémolaires.
Veuillez noter que bien que nous présentions des résultats cliniques satisfaisants dans nos photos, ceux-ci ne garantissent pas des succès similaires pour votre situation clinique particulière. Chaque personne est unique et les cas cliniques sont spécifiques à chacun.
La synergie entre les nouvelles technologies d’usinage numérique CFAO en 3D et la nouvelle génération de biomatériaux dentaire : les alliages métalliques titane et le composite.
Les alliages métalliques à base de titane et le composite sont deux biomatériaux qui peuvent être sculptés grâce aux machines d’usinage numérique connectées aux ordinateurs : c’est le principe de la CFAO.
La rigidité et la passivité de l’armature métallique associée à la résilience du composite crée une synergie qui révolutionne les anciens paradigmes de la prothèse implanto-portée.
Cette synergie des propriétés mécaniques de ces deux matériaux protège les implants des ondes de choc et des mouvements mécaniques de plus de 200 microns de débattement qui sont mortifères pour l’ostéo-intégration des implants.
La rigidité de la colonne vertébrale métallique du bridge implanto-porté permet une absence de torsion ou de flexion, nécessaire à la passivité de cette structure sur les implants.
Au contraire, le composite est un matériau qui est plus ductile (malléable). Il absorbe bien mieux les chocs de la mastication que les céramiques dentaires qui sont beaucoup plus dures et transmettent les ondes de choc aux implants et donc à l’os encore en cours de cicatrisation autour de ces derniers.
C’est pourquoi, le composite est l’habillage cosmétique de référence en première intention, lors de la période de cicatrisation des implants posés dans l’os.
En revanche, l’habillage cosmétique en céramique du deuxième squelette métallique, fabriqué de la même façon en technologie CFAO, est la référence du bridge implanto-porté de deuxième intention.
Pour autant, les qualités physico-chimique du matériau hybride sont tellement performantes que le bridge résilient en composite de première intention pourrait être considéré, dans certaine circonstances exceptionnelles, comme une prothèse implanto-portée de trés longue durée.
Cependant, les qualités de la céramique dentaire sont trés supérieures à tout autre cosmétique pour des bridge dentaire et en particulier, dans le long terme.
Les grandes qualités esthétiques et mécanique du composite permettent de l’envisager comme une solution de prothèse implanto-portée de longue durée, en première intention.
Même si bien sûr, la céramique dentaire reste le matériau le plus esthétique, le plus biocompatible et le plus résistant à long terme.
En règle générale, le choix de garder le premier bridge en composite est principalement guidé par des considérations financières afin de faire l’économie d’un deuxième bridge en céramique au bout de six à douze mois, même s’il est plus performant sur tous les plans.
La plupart des personnes souhaitent accéder à une solution définitive, plus aboutie et plus performante : c’est à dire un bridge implanto-porté avec un habillage cosmétique en céramique.
Mais, le bridge en MCI résilient peut, dans certain cas favorable, « faire le travail », en attendant que cette première version du bridge puisse être remplacé par une deuxième version en céramique
Il faudra toutefois attendre la cicatrisation définitive des implants (appelé ostéo-intégration). C’est-à-dire patienter au minimum huit mois après la première intervention et la pose du bridge en MCI résilient.
Troisième cas clinique avec le bridge prototype temporaire : Obtenez un nouveau sourire en une seule intervention d’implantologie avec la pose de bridges implant-portés en quelques jours seulement.
Nous utilisons des protocoles complexes combinant la mise en charge immédiate (MCI) et l’implantologie pré-implantaire classique pour des résultats optimaux. Notre protocole d’urgence consiste à poser des implants de première prémolaire à première prémolaire, connu sous le nom de « All on 6 » au maxillaire et « All on 6/4 » à la mandibule. Ces implants permettent la réalisation de deux bridges complets implanto-portés, offrant une solution minimale pour sauver les dents de première prémolaire à première prémolaire, avec des extensions pour remplacer les premières et/ou les deuxièmes prémolaires.
Veuillez noter que bien que nous présentions des résultats cliniques satisfaisants dans nos photos, ceux-ci ne garantissent pas des succès similaires pour votre situation clinique particulière. Chaque personne est unique et les cas cliniques sont spécifiques à chacun.
Quatrième cas clinique avec le bridge prototype temporaire : Obtenez un nouveau sourire en une seule intervention d’implantologie avec la pose de bridges implant-portés en quelques jours seulement.
Nous utilisons des protocoles complexes combinant la mise en charge immédiate (MCI) et l’implantologie pré-implantaire classique pour des résultats optimaux. Notre protocole d’urgence consiste à poser des implants de première prémolaire à première prémolaire, connu sous le nom de « All on 6 » au maxillaire et « All on 6/4 » à la mandibule. Ces implants permettent la réalisation de deux bridges complets implanto-portés, offrant une solution minimale pour sauver les dents de première prémolaire à première prémolaire, avec des extensions pour remplacer les premières et/ou les deuxièmes prémolaires.
Veuillez noter que bien que nous présentions des résultats cliniques satisfaisants dans nos photos, ceux-ci ne garantissent pas des succès similaires pour votre situation clinique particulière. Chaque personne est unique et les cas cliniques sont spécifiques à chacun.
Ce même cas clinique avec le bridge définitif en céramique à un an de suivi post-opératoire : Obtenez un nouveau sourire en une seule intervention d’implantologie avec la délivrance du bridge implant-porté définitif en seulement 6 mois à 1 an.
Nous utilisons des protocoles complexes combinant la mise en charge immédiate (MCI) et l’implantologie pré-implantaire classique pour des résultats optimaux. Notre protocole d’urgence consiste à poser des implants de première prémolaire à première prémolaire, connu sous le nom de « All on 6 » au maxillaire et « All on 6/4 » à la mandibule. Ces implants permettent la réalisation de deux bridges complets implanto-portés, offrant une solution minimale pour sauver les dents de première prémolaire à première prémolaire, avec des extensions pour remplacer les premières et/ou les deuxièmes prémolaires.
Veuillez noter que bien que nous présentions des résultats cliniques satisfaisants dans nos photos, ceux-ci ne garantissent pas des succès similaires pour votre situation clinique particulière. Chaque personne est unique et les cas cliniques sont spécifiques à chacun.
AU COURS DE VOTRE PROTOCOLE MCI NOUS VOUS PROPOSONS PLUSIEURS SOLUTIONS PROTHÉTIQUES
Nous vous proposons plusieurs solutions prothétiques qui toutes sont satisfaisantes mais avec des avantages et des inconvénients. Elles sont des propositions de réponses à des problématiques différentes, avec des gradients de performances tant esthétiques que fonctionnelles spécifiques pour chacune d’elles.
On distingue trois grands cas de figure :
1 – Dans le premier cas de figure : La première version du bridge MCI en composite fixé en première intention détermine une mastication, une dimension vertical d’occlusion et une esthétique du sourire et du visage qui vous convient et/ou vous semble suffisante.
Dans ce cas, cette version peut être considérée comme le projet esthétique et fonctionnel définitif et sans retouche. Pour autant, ce cas de figure est assez « chanceux ». Il ne peut se concevoir que pour des personnes ayant des contraintes esthétiques et de mastication, assez simple.
La complexité du protocole de pose d’implant en MCI, la recherche de l’harmonie et l’esthétique du sourire et du visage, s’accorde plutôt mal de ce « one shot ». Nous affichons de beaux résultats cliniques, mais ils sont, en réalité, le fruit d’un trés gros travail. On peut avoir de la chance à la loterie, mais une vraie programmation post chirurgicale est plus certaine.
Pour autant, la chance est envisageable et le pire n’est pas certain…
En revanche, et bien évidemment, ce ne peut pas être un « projet contractuel ».
Puisque c’est à l’aune des résultats cliniques post opératoires que le patient se rend compte de son confort. La décision du patient de garder tel quel la première version du bridge MCI résilient ou de le modifier est subjective.
Et s’il prend la décision de la garder plus longtemps que nécessaire, c’est en générale, en fonction de ses contraintes financières personnelles.
2 – Dans le deuxième cas de figure : Cette première version de restructuration avec un bridge MCI en composite vous semble globalement satisfaisante, mais des corrections sont nécessaires.
La première version de votre restructuration du sourire avec un bridge MCI en composite est un « prototype » du bridge définitif.
Il a pour vocation de permettre des corrections esthétiques et fonctionnelles afin d’optimiser tous les paramètres physiologiques et esthétiques et les intégrer dans l’équation du nouveau bridge définitif, avec un habillage cosmétique en céramique.
Donc bien évidemment, les corrections sont possibles au cabinet « en bouche » et/ou par le laboratoire.
Si des problèmes, d’esthétique ou d’occlusion, apparaissent, alors ce bridge implanto-porté en composite peut être retouché et corrigé au laboratoire en quelques jours au cabinet « en bouche ».
Mais, par le laboratoire, uniquement après la complète ostéo-intégration des implants. C’est à dire six mois minimum après la pose. Auparavant, il ne peut être dévissé car le risque de désostéointégration des implants est trop important. Ce qui rend les opérations de correction trés compliqués.
Prolongations :
Si, à cause de circonstances personnelles particulières, vous souhaitez conserver plus longtemps la première version du bridge MCI en composite fixé en première intention, que la période de cicatrisation normale, il est théoriquement possible de prolonger sa durée de vie.
Les bridges MCI en composite ne peuvent pas être garantis au delà de la phase de cicatrisation normale.
Pour autant, en cas de problème au niveau du cosmétique au fil du temps, il est théoriquement possible de le nettoyer, de le repolir et /ou refaire complètement l’habillage en composite usé. Le cas clinique et la pratique valident la théorie ou pas !
Dans le meilleur des cas, ce processus nécessite une semaine de travail au laboratoire pour un coût à votre charge et selon devis, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros si toute le cosmétique doit être refait.
Dans ce dernier cas de figure, il est préférable de passer directement au bridge définitif implanto-porté avec un habillage cosmétique en céramique.
3 – Dans le troisième cas de figure: Parce que vos désirs esthétiques et fonctionnelles sont des plus exigeants, cette version du bridge MCI en composite doit naturellement évoluer vers une version de bridge implanto-porté avec un habillage cosmétique en céramique plus abouti et performant tant sur le plan fonctionnel qu’esthétique.
Dans ce dernier cas de figure, une deuxième version du bridge, cette fois avec un habillage en céramique dentaire, vient remplacer la première version en composite.
Si vos grandes exigences esthétiques et/ou fonctionnelles le commande, cette première version du bridge implanto-porté avec un habillage cosmétique en composite résiliente, doit être naturellement remplacé par une deuxième version du bridge transvissé implanto-porté, avec un habillage cosmétique en céramique, mais uniquement après 8 mois de cicatrisation minimum.
Les ondes de chocs dures et répétées de la mastication sur la version du bridge MCI, avec une céramique cosmétique, se répercute le long de la structure du bridge et des implants.
Cela est mortifère pour le développement d’un tissus osseux néoformé le long des implants et donc, nuit à l’ostéo-intégration de l’os autour des implants et conduit à un échec.
C’est pour cela qu’il faut attendre entre 6 et 12 mois de cicatrisation osseuse et de remaniements osseux et gingivaux autour des implants et de la structure du bridge MCI pour opter pour la version céramique du bridge implanto-portée en MCI.
Il faut également avoir une alimentation strictement molle pendant toute la phase de cicatrisation. C’est-à-dire, manger des aliments qui puissent se mastiquer entre les doigts.
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