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Comment reconstruire votre sourire avec des implants dentaires en Mise en Charge Immédiate

Dans certains cas cliniques favorables, la méthode de l’implantologie avec une mise en charge immédiate, via l’installation d’implants dentaires accompagnée d’un bridge complet implanto-porté, offre l’opportunité de réintégrer rapidement dans la société une personne fortement édentées, en lui restituant un nouveau sourire.

Par le docteur Jérôme Weinman chirurgien dentiste à Paris et médecin dentiste à Genève.

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Comment remplacer toutes les dents des maxillaires par des implants dentaires avec une Mise Charge Immédiate (MCI) grâce à une prothèse esthétique implanto-portée?
Comment avoir un nouveau sourire en quelques jours, par le docteur Jérôme Weinman chirurgien dentiste à Paris et médecin dentiste à Genève?
En savoir plus sur comment remplacer toutes les dents par un bridge implantoporté en MCI sur des implants dentaires

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SOMMAIRE : POSE D’IMPLANTS AVEC MISE EN CHARGE IMMÉDIATE

Nos 3 variantes de protocoles de chirurgies implantaires en MCI

Comment faire une chirurgie de pose d’implants en mise en charge immédiate ou MCI?

Quels sont les avantages principaux de la pose d’implants en mise en charge immédiate?  

Quels sont les inconvénients principaux de la pose d’implants en mise en charge immédiate? 

Exemple de cas cliniques de pose d’implants en mise en charge immédiate

VIDÉO: INTERVIEW DU DOCTEUR JÉRÔME WEINMAN


Le nouvel horizon de l’implantologie : la pose d’implants dentaires avec mise en charge immédiate par un bridge fixe implanto-porté

Définition de la mise en charge immédiate des implants par un bridge implantoporté

L’implantologie dentaire en charge immédiate (MCI) avec une prothèse dentaire fixe, transvissée sur les implants, constitue une nouvelle norme en matière de protocoles de chirurgie implantologique.

Deux principes fondamentaux sous-tendent la MCI. Le premier énonce que la prothèse dentaire fixe, transvissée, est placée « immédiatement » sur les implants récemment insérés. Le second principe stipule que si le contexte clinique l’autorise, les dents irrécupérables sont extraites lors de l’insertion des implants, qui sont instantanément substitués à ces dents.

En réalité, la mise en charge coïncide avec la confection du bridge provisoire complet, en résine cosmétique sur une armature métallique, réalisé par Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur (CFAO). Ce bridge, dont l’élaboration nécessite une précision rigoureuse, doit immobiliser tous les implants entre eux, de manière rigide, afin de faciliter la cicatrisation osseuse et gingivale. Il remplace toutes les dents qui ont été extraites, généralement lors de la même intervention que celle de la pose des implants.

L’implantologie conventionnelle versus la mise en charge immédiate

Avantages et inconvénients de l’implantologie conventionnelle

Le principe de base de l’implantologie conventionnelle vise à minimiser toute contrainte sur les implants durant la phase de cicatrisation osseuse, qui s’étend généralement sur une période de deux à six mois. Il est donc requis que le patient observe cette durée d’ostéointégration, c’est-à-dire la cicatrisation osseuse autour de l’implant, avant la mise en place de la prothèse implantée.

Cependant, pour les sujets ayant subi des extractions dentaires, et qui se retrouvent ainsi totalement édentés, soit au niveau du maxillaire, de la mandibule, ou dans une région spécifique du sourire, cette période d’attente, accompagnée d’une limitation alimentaire et d’une dégradation esthétique, peut être difficile à supporter. Par conséquent, une solution provisoire s’avère nécessaire, qu’il s’agisse de la mise en place d’une prothèse amovible totale ou partielle (dentier), ou, si la situation clinique le permet, de l’installation d’un bridge temporaire en résine.

Pour toutes les solutions adoptées : une pluralité d’avantages et d’inconvénients inévitables

Les méthodes conventionnelles de traitement de l’édentement total ou partiel des maxillaires, telles que l’utilisation d’une prothèse amovible complète ou partielle au niveau du maxillaire ou de la mandibule, sont fréquemment associées à des problèmes non négligeables. Parmi ceux-ci, on trouve une stabilité réduite, un inconfort notable, une mastication incertaine et des questions esthétiques qui peuvent conduire à des difficultés d’intégration sociale.

De surcroît, ces prothèses amovibles peuvent exercer une pression et créer des frictions sur les tissus mous (gencives) et les tissus durs (os alvéolaire). Cette action peut entraîner une ischémie – un manque d’apport sanguin – qui peut compromettre la cicatrisation des implants intra-osseux (ostéointégration) et provoquer des micro-mouvements de ces derniers. Ces phénomènes peuvent s’avérer délétères pour l’implant et conduire à une péri-implantite, c’est-à-dire une inflammation des tissus autour de l’implant. Ce phénomène peut être source d’échec du plan de traitement implantaire, même avant la mise en place de la prothèse fixe définitive.

Avantages et inconvénients de la mise en charge immédiate ou MCI

Le domaine de l’implantologie dentaire, depuis son instauration initiale par le professeur Branemark, a continuellement profité de progrès techniques et scientifiques, consolidant ainsi l’utilité et la pertinence de ces protocoles. Malgré des taux de réussite considérables dès leur implantation initiale, les méthodes et techniques dans l’implantologie dentaire ont continué à se développer et à se perfectionner pendant les trois dernières décennies.

L’introduction de la mise en charge immédiate des implants dentaires a marqué une évolution significative dans ce champ, amenant un changement de paradigme majeur et une avancée remarquable sur le plan scientifique et technologique. En termes pratiques, cette approche implique la mise en fonction immédiate des implants posés, habituellement en remplacement de dents non restaurables et récemment extraites, par l’intermédiaire d’un pont complet implantoporté conçu pour être esthétiquement satisfaisant.

Les avantages et les inconvénients de la mise en charge immédiate (MCI) pour le patient :

L’approche de la mise en charge immédiate des implants offre des bénéfices considérables comparés au traitement implantaire traditionnel qui nécessite habituellement une durée de 4 à 10 mois :

En dépit de ces avantages, la mise en charge immédiate des implants présente quelques inconvénients. Le plus notable est l’augmentation des coûts liée à la complexité accrue de l’intervention chirurgicale et des étapes prothétiques. Cependant, ces coûts peuvent être répartis sur une période plus longue, tandis que les risques d’échec sont réduits et que la satisfaction esthétique et fonctionnelle est immédiatement accrue.

Les avantages et les inconvénients de la mise en charge immédiate pour le dentiste :

L’approche de la mise en charge immédiate des implants présente des bénéfices substantiels pour les praticiens en implantologie dentaire, lesquels se répercutent directement sur l’expérience du patient :

De multiples variantes de cette stratégie opératoire innovante ont vu le jour au cours des dernières années, constituant les axes principaux des avancées scientifiques et technologiques majeures dans le domaine de l’implantologie moderne.

Les protocoles de pose d’implants dentaires en Mise en Charge Immédiate : Expertise et pratiques actuelles dans les cabinets du Docteur Jérôme Weinman à Paris et à Genève

Différentes variantes de protocoles pour l’implantation dentaire en charge immédiate sont considérées :

Ces différentes options sont établies en réponse à une variété de demandes, depuis des attentes élevées en termes d’esthétique et/ou de confort masticatoire jusqu’à des besoins plus modestes, tout en tenant compte des préoccupations concernant la réduction des coûts globaux ou la résolution de difficultés techniques augmentées.

Il convient de souligner que ces protocoles n’entraînent en aucun cas une réduction de la qualité ni un non-respect des délais opératoires et de cicatrisation établis. Il est primordial de ne pas faire de compromis sur ces aspects, car ils sont déterminants pour atteindre un résultat clinique optimal.

Ces techniques visent à permettre une reconstruction complète de l’arcade dentaire.

Ces techniques représentent les avancées les plus récentes et complexes dans le domaine de l’implantologie:

Pour leur mise en œuvre, le travail s’effectue en partenariat avec des équipes de professionnels de santé, y compris des médecins et dentistes provenant de diverses spécialités techniques, afin d’assurer une approche collaborative.

Chaque patient est évalué par l’ensemble de l’équipe médicale. Le plan de traitement final découle d’un consensus collégial, garantissant ainsi un parcours de soins optimal.

Les interventions de chirurgie implantaire et de greffes osseuses pré-implantaires tirent parti de toutes les avancées technologiques et scientifiques dans les domaines de la chirurgie orale, de la chirurgie maxillo-faciale et de la dentisterie régénérative.

Les prothèses dentaires, vissées lors de la mise en charge immédiate, bénéficient des progrès technologiques et scientifiques de la modélisation numérique et de l’imagerie médicale 3D. L’ensemble de la chaîne numérique est pris en compte, allant de l’imagerie par tomographie volumique à faisceau conique (cone beam) 3D, à la prothèse dentaire CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur), en passant par l’utilisation de la caméra intra-buccale 3D.uccale 3D.


Vidéos: extraction et implantation immédiate avec mise en charge immédiate

Le déroulement d’une chirurgie de pose d’implants avec mise en charge immédiate ou MCI et la chirurgie pré-implantaire de comblement de sinus ou Sinus Lift

Vidéo pose d’implants avec mise en charge immédiate

Vidéo Sinus Lift


Les principales variantes de protocoles de reconstruction du sourire grâce à la pose d’implants immédiatement mis en charge

Nous vous présentons plusieurs variantes principales de protocoles de chirurgie implantaires avec mise en charge immédiate (MCI) par une prothèse dentaire fixe (bridge implanto-porté transvissé).

Chacune de ces variantes correspondent à une attente des patients et notre réponse technique spécifique. Nous avons éliminé de cette présentation les protocoles qui ne semblent pas répondre à nos critères d’exigences, ni ceux de notre patientèle.

Pour autant, il faut garder en mémoire que cette présentation est simplifiée parce que didactique et que la réalité est souvent beaucoup plus complexe et moins tranchée que les catégories que nous décrivons ici.

Cela signifie qu’en pratique, la plupart des plans de traitement que nous élaborons sont des combinaisons de ces variantes et même quelque fois une adaptation personnalisée de ces techniques de bases.

Toutefois les principes directeurs fondamentaux de l’ostéointégration des implants guident toujours notre stratégie de pose d’implants dentaires. Il sont les plus petits communs dénominateurs de chacune de nos intervention de pose d’implants en MCI.

Nous rappelons ici les grands principes de l’ostéointégration :

L’ostéo-intégration vs la stabilité primaire des implants

L’ostéo-intégration des implants est fortement contrecarrée par les micromouvements à l’interface entre l’os et l’implant. Cela est facile à comprendre car c’est à cause de ce principe général de la cicatrisation osseuse que les orthopédistes immobilisent les os fracturés afin de permettre leur soudure.

La stabilité primaire correspond au blocage de l’implant en fin de vissage dans l’os. Cette stabilité primaire mécanique est mesurée par le torque en Newton. Que le protocole de pose d’implant soit différé à trois mois, précoce à 6 semaines ou immédiat à quelques jours, la stabilité primaire joue un rôle déterminant dans le pronostic de pose d’implant et son intégration osseuse.

Il faut un blocage primaire à 35 Newton pour pouvoir mettre en charge immédiatement un implant avec une prothèse fixe afin de contrecarrer les contraintes mécaniques et minimiser les micromouvements qu’elles induisent.

L’influence de la structure des implants est aussi à intégrer dans le protocole

L’ostéo-intégration vs les forces exercées à l’interface entre l’os et l’implant

Les forces exercées sur les implants vont contribuer à désolidariser l’os néoformé pendant l’ostéointégration. Ce phénomène peut entraîner un péri-implantite ou même une fibro-intégration de l’implant et la perte de celui-ci rapidement ou à terme.

Les paramètres qui influencent la diminution de ces forces sont les suivants:


Première variante de chirurgie implantaire en Mise en Charge Immédiate : Le « All on 10 » et le « All on 8 » restaure l’intégralité de l’arcade dentaire 

Mise en charge immédiate des implants dentaires prothèse cosmétique implanto-portée nouveau sourire
Le remplacement de toutes les dents du maxillaire grâce à une Mise en charge immédiate de 10 implants dentaires par une prothèse implanto-portée esthétique, soutenue de molaire droite à molaire gauche.
Un nouveau sourire en une intervention de pose d’implants au bloc opératoires. La pose du bridge implanto-porté est effectuée quelques jours plus tard
sous sédation.
Docteur Jérôme Weinman chirurgien dentiste à Paris et médecin dentiste à Genève.

« Le « All on 10 » et le « All on 8″ : un protocole de mise en charge immédiate, pour une reconstruction totale, dite ad integrum, sans compromis. »

Ce protocole consiste à poser dix implants de molaire à molaire ou « All on 10 » au maxillaire et huit implants de molaire à molaire ou « All on 8 » à la mandibule, de façon a réaliser un bridge complet en céramique implanto-porté avec un soutient au niveau postérieur, sans extension de molaire à molaire.

Ce grand bridge cosmétique implanto-porté de molaire à molaire est posé en Mise en Charge Immédiate (MCI). Les extractions dentaires et la pose des implants dentaires se font au moment des extractions dentaires. Vous avez un nouveau sourire en quelques jours seulement.

Le principe conducteur de la mise en charge immédiate consiste à poser une prothèse dentaire (type bridge implanto-porté transvissé) immédiatement après la pose des implants dentaires. Ces implants sont classiques ou des implants zygomatiques. L’intérêt biologique principal de la prothèse implanto-portée en MCI est de favoriser l’ostéointégration des implants. En effet, elle immobilise tous les implants entre eux de façon rigide. C’est ainsi qu’elle favorise la cicatrisation osseuse autour des implants, appelé ostéointégration.

De plus, la prothèse est un guide pour la cicatrisation gingivale. La gencive se festonne naturellement autour des piliers prothétiques au cour de la cicatrisation ce qui donne cette esthétique naturelle.

C’est la technique la plus aboutie et la plus satisfaisante tant fonctionnellement qu’esthétiquement. D’une part, la répartition des charges masticatrices est harmonieuse sur l’ensemble de l’arcade de molaire à molaire. D’autre part, la cicatrisation de la gencive est optimale autour d’un nombre suffisant d’implants antérieurs et postérieurs.

Les résorptions osseuses post extractionnelles sont naturelles et inéluctables.

L’atrophie de l’os des mâchoires qui en résulte, impose que la pose des implants soit associée, le plus souvent, à des greffes osseuses pré-implantaires.

L’utilisation des principes de la dentisterie régénérative avec les membranes de aPRF et des greffons enrichis de iPRF est systématique.

Dans les secteurs postérieures molaires, l’atrophie de la crête osseuse due à la résorption naturelle post extractionnelle oblige, le plus souvent, à pratiquer des greffes osseuses intra sinusiennes, appelées comblement de sinus ou sinus lift.

Voir le film des greffes de sinus plus haut.

Les implants utilisés sont des implants dentaires conventionnels spécialement conçus pour ce type d’intervention en Mise en Charge Immédiate par un bridge transvissé.

En règle générale, nous distinguons deux temps de Mise en Charge Immédiate par un bridge transvissé:

Un premier bridge temporaire en cosmétique résine composite, designé d’après le projet esthétique, est transvissé, en MCI, deux jours après l’intervention.

Le bridge définitif en cosmétique céramique post maturation cicatricielle est transvissé sur les implants après 6 à 12 mois de maturation cicatricielle.

Tout deux sont des bridges transvissés. Ce vissage est possible grâce à l’extrême précision que leur confère leur conception et fabrication numérique. L’armature métallique (ou zircone) des bridges est taillée dans un bloc de matériau métal ou zircone. Ce dernier est usinée en CFAO (Conçu et Fabriqué avec l’Assistance de l’Ordinateur i.e: CAD CAM).

Ce protocole est celui dont le résultat s’approche le plus d’une reconstruction ad integrum grâce à un protocole de contrôle de la cicatrisation. C’est à dire une réparation intégrale des mâchoires avec une esthétique des plus optimisée.

Les ingrédients principaux de la « recette » de cette chirurgie implantaire en MCI est de systématiquement:

C’est notre premier choix de référence. Ce chapitre et ses cas cliniques, traitent par défaut de cette version de molaire à molaire avec un pose étendue d’implants postérieures.


Deuxième variante de chirurgie implantaire en Mise en Charge Immédiate : un protocole MCI minimum invasif : le « All on 8 » et « All on 6 »

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Le remplacement de toutes les dents du maxillaire grâce à une Mise en charge immédiate de 8 implants dentaires par une prothèse implanto-portée esthétique soutenue de prémolaire droite à prémolaire gauche. L’ajout de deux extensions prémolaires ou molaires aux extrémités du bridge permet le calage molaire.
Un nouveau sourire en une intervention de pose d’implants au bloc opératoire. La pose du bridge implanto-porté est effectuée quelques jours plus tard sous sédation.

Docteur Jérôme Weinman chirurgien dentiste à Paris et médecin dentiste à Genève.

Le protocole MCI minimaliste : le « All on 8 » et le « All on 6 », l’équilibre parfait entre la restauration presque totale avec une intervention minimale.

Notre protocole minimum invasif de pose d’implants de prémolaire à prémolaire ou « All on 8 » au maxillaire et « All on 6 » à la mandibule et la réalisation d’un bridge complet en céramique implanto-porté avec des extensions de molaire à molaire.

Pourquoi appelons-nous cette technique de pose d’implants dentaires « All on 8 » et « All on 6 », minimum invasive ?

C’est une variante de chirurgie implantaire en Mise en Charge Immédiate de l’ancienne technique « All on 6 » et « All on 4 ». C’est une pose d’implants de prémolaire à prémolaire mais avec deux extensions molaires aux extrémités du bridge implanto-porté. Il comporte donc 12 dents pour 8 implants.

Rappel de définition sur la technique « All on 6 » et « All on 4 » historique :

Au sens strict du terme, la technique « All on 6 » et « All on 4 », s’applique dans le cas où quatre implants à la mandibule et six implants au maxillaire sont posés. C’est à dire, de région canine/première prémolaire droite à région canine/première prémolaire gauche.

Ce protocole a été développé par des grandes marques d’implant pour offrir aux implantologues une solution très encadrée. Le plus souvent cette technique s’accompagne d’une planification sur un logiciel chirurgical, à partir du scanner 3D du patient.

Un bridge définitif en céramique est ensuite transvissé sur les implants en mise en charge immédiate. Le plus souvent ce bridge est une fabrication par usinage CFAO anticipée quelques jours plus tôt, grâce à la planification chirurgicale.

Définition de la technique « All on 8 » et « All on 6 » : éclaircissements sur notre approche clinique

Dans notre exercice, nous avons modifié ce protocole pour l’améliorer. Nous prenons donc quelques libertés avec la terminologie et le protocole initial ci-dessus décrit:

Nous considérons que le nombres de quatre implants en bas et six implants en haut doit être augmenté pour mettre un couple d’implants supplémentaire. En effet, nous considérons qu’il faut augmenter le nombre d’implant dans les régions prémolaires. Il est préférable d’avoir un maximum de support implantaire. Cela correspond mieux à la morphologie standard des patients et le gabarit d’une personne en activité et sportive.

Pour valider l’indication, nous partons des postulats suivants :

C’est dans notre conception une version moins étendue de la précédente mais de qualité totalement équivalente.

Dans notre protocole, All on 8 et All on 6, les implants dentaires conventionnels sont posés sur la partie antérieure des mâchoires de prémolaires à prémolaires, avec la pose en MCI d’un bridge complet en céramique implanto-portée. Ce dernier est rallongé par deux couronnes molaires, en extension à ses extrémités.

Dans les protocoles en MCI, il y a deux stratégies possibles de pose de bridge complet transvissés :

Comme dans notre première variante, ci-dessus, c’est évidement cette dernière solution qui est notre préférée.

En effet, elle permet une cicatrisation autour d’une première version de prothèse dentaire. L’esthétique et la fonction est testée sur la première version. Elles seront améliorée et optimisée dans la deuxième version céramique.

Quelque fois, la situation personnelle du patient est délicate. Cette succession de bridges transitoire cicatriciel et définitif esthétique entraîne un coût non négligeable. Afin de laisser du temps aux patient ce bridge transitoire cicatriciel peut être gardé plusieurs années et même être éventuellement réparé ou rénové le temps nécessaire pour que le patient puisse poursuivre son parcours médical sans être édenté.

Le plus souvent cette solution est choisit pour des raisons de limitation de budget. Elle permet d’attendre confortablement l’opportunité de réaliser une version définitive en céramique.

Ou bien, cette solution de temporisation permet d’attendre de réaliser des greffes osseuses additionnelles et migrer vers une version prothétique plus étendues.

L’intérêt majeur de cette technique est d’exonérer le patient de deux interventions de greffes sous sinusiennes (sinus lift) pour permettre la pose d’implants dans les régions molaires, lorsque celles-ci sont atrophiées. Les greffes osseuses de relèvement de sinus sont souvent le prérequis de la pose d’implants dans les régions postérieures du maxillaire supérieur.

L’inconvénient majeur est d’avoir une arcade prothétique moins étendue en postérieur, dans les régions molaires masticatrices : la charge occlusale est ainsi déportée vers les dents de devant.

Il y a un risque accrue de fracture du bridge implanto-porté et/ou des implants.

Le calage molaire étant par définition moins efficace, des pathologies des articulations temporo-mandibulaires (ATM) peuvent survenir à moyen ou long terme. Par exemple, des douleurs ou craquements et/ou une mobilité des ménisques inter-articulaires peuvent être ressenti.

Grâce à ce protocole peu invasif, la restauration de l’arcade dentaire, allant des prémolaires aux molaires, est pratiquement immédiate. Cela permet de prendre le temps nécessaire pour réaliser ultérieurement des greffes osseuses dans les régions postérieures des maxillaires. Ensuite, des implants supplémentaires peuvent être ajoutés si le patient souhaite bénéficier d’un bridge complet à grande étendue, offrant un ajustement molaire plus confortable et puissant, ainsi qu’une protection de l’articulation temporo-mandibulaire.


Troisième variante de Mise en Charge Immédiate: Le protocole de pose d’implants zygomatiques

implant zygomatique

Les implants zygomatiques : une solution audacieuse pour surmonter les défis osseux les plus extrêmes

Des implants zygomatiques sont posés lorsque le maxillaire supérieur est extrêmement atrophié et en particulier dans ses secteurs postérieurs, mais également dans sa région antérieure.

Dans ce cas de figure, des implants dentaires conventionnels ne peuvent pas être posés dans les secteurs postérieurs des mâchoires et également en nombre suffisant sur le secteur antérieur.

Cette technique de pose d’implants zygomatiques s’applique par définition au maxillaire supérieur uniquement et dans le cas où des greffes osseuses ne seront pas effectuées par choix ou à cause de trop grandes difficultés techniques (en particulier pour des comblements de sinus).

Dans cette technique, un bridge complet implanto-porté en céramique ou en résine, dans sa version étendue de molaire à molaire, est transvissé sur ces implants zygomatiques.

La pose du bridge implantoporté en MCI se fait sur les implants zygomatiques uniquement, ou quelquefois, avec la participation d’implants dentaires conventionnels sur la partie antérieure.

Cette technique est très intéressante pour fixer définitivement une prothèse complète jusqu’aux secteurs molaires, pour un confort incomparable en rapport avec une prothèse amovible.

Mais en aucun cas elle ne pourra satisfaire un désir fort d’esthétique du sourire, en particulier gingival, comme dans les précédentes versions.


La résorption osseuse: les obstacles à la pose d’implant avec MCI

En fonction de la résorption osseuse, quelles sont les différentes techniques de pose d’implants dentaires avec Mise en Charge Immédiate par un bridge complet implanto-porté?

Qu’est-ce que l’os natif?

La chirurgie de pose d’implants dentaires en MCI ne peut être réalisée que si le patient a suffisamment d’os natif.

L’os natif est l’os alvéolaire d’origine du patient sans modification. A l’inverse, de l’os qui aurait déjà été greffé ou même un os cicatriciel, suite à une extraction déjà ancienne n’est pas de l’os natif.  

C’est ainsi que la préservation du volume osseux natif est une décision stratégique cruciale.

La décision d’extraire les dents de façon précoce est souvent prise dans les protocoles de MCI. Le but estde conserver un capital d’os natif suffisant et nécessaire pour la pose d’implants dentaires en mise en charge immédiate. Un bridge complet implanto-porté remplaçant la quasi totalité des dents doit être soutenu par un nombre important d’implant.

D’où vient la perte de volume de l’os natif?

Ces protocoles d’implantologie reconstruisent totalement une mâchoire édentée par une prothèse dentaire complète vissée sur des implants. Il est important, pour bien comprendre, de rappeler quelques définitions concernant la perte des dents:

L’édentement total est la perte ancienne de toutes les dents des arcades dentaires.

Ou bien, les dents résiduelles sont condamnées à être extraites court terme:

La résorption osseuse importante à pour conséquence une quasi disparition de l’os natif qui a été détruit par l’infection microbiologique. Cela conduit quelque fois le dentiste implantologue à devoir presque totalement reconstruire les bases osseuses des mâchoires de son patient par des greffes osseuses autologues ou allogéniques ou xénogreffes ou des substituts osseux.

Dans ce cas, de reconstruction des maxillaires par des greffes osseuses, les indications de pose d’implants seront très variables en fonction de la situation clinique.  

Exemples de variables du tissus osseux à prendre en compte lors de la pose d’implants dentaires

La vascularisation d’un tissu greffé n’est pas la même que pour un os natif. Ce dernier est en général plus vascularisé et donc plus stable.

Or, nous savons que la stabilité d’un tissu osseux greffé dépend de sa vascularisation. Donc, le choix du type de greffons et de la qualité de l’angiogénèse cicatricielle post opératoire est déterminant.

Le coefficient d’élasticité ou coefficient de Hook est différent selon que l’os soit greffé ou pas. Il est different selon un os dense cortical et un os mou spongieux. Il est différent selon le type de greffon allogène ou xénogène ou synthétique.

Les différences de densités osseuses de l’os natif génèrent de nombreux cas de figure:

Selon le cas, une autre stratégie implantaire qu’une MCI sera peut-être adoptée. En effet, un os trop mou va rendre difficile une MCI car la stabilisation primaire des implants sera insuffisante. Dans ce cas, une mise en nourrice sera peut-être préférée. 

La pérennité des implants prévaut dans le choix du type de technique même si cela doit être un inconfort momentané pour le patient.


Quel est le déroulement de nos protocoles chirurgicaux pour une mise en charge immédiate?  

L’objectif de la mise en charge immédiate sur des implants dentaires

Ce protocole consiste à fixer de façon rigide une prothèse dentaire transvissée en céramique qui assurent à la fois une fonction masticatoire confortable et une esthétique du sourire la plus parfaite possible.  

On parle de bridge (pont en anglais) complet fixé immédiatement au moment de la pose des implants (i.e. full arch immediate implant placement and loading) ou quelques jours après la chirurgie.

En général, les extractions dentaires se font au moment de la pose des implants et s’accompagnent de greffes osseuses.

Elles même sont associées à des techniques d’adjonction de produits sanguins autologues comme les PRF ou Plasma Riche en Fibrine (Plasma Rich Fibrin).  

Le protocole général chirurgical que nous pratiquons

Par défaut, notre protocole consiste à effectuer simultanément les interventions suivantes.

La navigation chirurgicale grâce à la robotique

L’assistance à la navigation opératoire par guidage numérique ou les guides chirurgicaux sont des techniques d’aide à la navigation chirurgicale.

Ils peuvent être utile pour planifier une intervention.

Ils peuvent être une composante dans ce type de protocole de MCI.


Quels sont les avantages principaux de la mise en charge immédiate?

Les avantages biologiques et mécaniques de l’extraction implantation avec MCI

La pose d’une prothèse dentaire implantoportée en mise en charge immédiate permet de relier de façon rigide les implants dentaires nouvellement posées entre eux.

Après l’extraction des dents et leur remplacement immédiat par des implants dentaires, la rigidité dépend uniquement de la fixation primaire des implant à 35 newtons. Cette fixation primaire mécanique va disparaître en quelques semaines suite à la résorption osseuse normale et physiologique.

Cette fixation mécanique va être remplacer par la fixation biologique de l’ostéo-intégration, c’est à dire la cicatrisation de l’os qui se soude autour de l’implant. Nous savons que ces courbes de résorption osseuse de l’implant et de cicatrisation osseuse autour de l’implant se croisent à 6 semaines. C’est pour cela que la fixation mécanique des implants doit être réalisée par le bridge dentaire immédiatement transvissé dans les implants. Il devra être gardé pendant au moins 6 mois, qui est la durée minimum garantissant la parfaite ostéo-intégration des implants.

L’action est similaire aux broches orthopédiques posées par le chirurgien lors de la réduction d’une fracture d’un os long d’un membre: elle minimise les micros mouvements de l’ensemble à moins de 200 microns.

Plus les mouvements sur les implants sont importants plus ils sont mortifères pour l’ostéointégration et risque d’induire une fibrointégration et la perte des implants.

Pour en savoir plus sur les avantages de la MCI:

Bloquer tous les implants entre eux afin d’éviter des micros mouvements

C’est le premier avantage fondamental de la mise en charge immédiate des implants.

Il faut bloquer tous les implants dentaires entre eux afin d’éviter des micros mouvements entre l’implant et l’os alvéolaire receveur de plus de 200 microns d’amplitude par une prothèse transvissée provisoire (bridge complet transvissé provisoire sur implants, en résine ou en composite)

Cette prothèse dentaire va immédiatement immobiliser les implants dentaires posés en réduisant les micromouvements implantaires et optimiser ainsi l’ostéointégration, c’est à dire la cicatrisation osseuse autour des implants.  

Une esthétique du sourire optimisée

Le deuxième avantage important est une esthétique du sourire optimisée, difficile à obtenir en général avec un bridge sur implants.

En effet, l’esthétique des bridges implantoportés est rarement réussie, car souvent la jonction entre l’implant dentaire et la prothèse dentaire est visible et grise.

De plus la gencive n’est pas festonnée et ne semble pas naturelle.

Un festonnage de la gencive, est difficile à reconstruire mais sa présence optimise l’esthétique du sourire.

Grâce à ce protocole, les tissus durs (l’os alvéolaire des mâchoires) et les tissus mous (la gencive autour des implants) vont cicatriser en même temps, en se « moulant » autour des formes anatomiques de la prothèse immédiate.

Il est fondamental de comprendre que l’os alvéolaire et le tissus gingival qui le recouvre sont en synergie biologique. c’est à dire que c’est deux tissus sont en interaction permanente l’un nourrissant l’autre et réciproquement.

Ces deux tissus doivent être restructurés en même temps, au moment de la pose des implants, grâce à la dentisterie régénérative.

Voir le chapitre PRF.

Cette contention osseuse par le bridge transvissé immédiat permet à la fois une meilleure ostéointégration des implants et une cicatrisation esthétique des tissus mous autour de la prothèse. 

La cicatrisation proprement dite des tissus durs autour des implants et des tissus mous autour de la prothèse provisoires va prendre au moins 6 à 8 mois.

Restaurer immédiatement la mastication et l’esthétique du sourire

Le troisième avantage important est que la pose immédiate d’une prothèse fixe transvissée restaure immédiatement la mastication et l’esthétique du sourire.

La puissance de ce protocole est qu’il exonère le patient de rester édenté pendant la première phase de cicatrisation (environs 6 à 8 semaines) le temps de l’ostéointégration. 

La pose du bridge fixe immédiatement au moment de l’implantation est d’éviter de devoir porter de fastidieuses prothèses provisoires amovibles inconfortables.

De plus, ce type de prothèses mobile présente le risque de mobiliser les implants nouvellement posés et créer une fonte osseuse autour des implants.

La pose d’une prothèse transvissée immédiatement après les extractions dentaires et l’implantation évite d’associaliser les patients pendant plusieurs mois.  

Le bridge temporaire de cicatrisation est aussi sophistiqué que le définitif

Le quatrième avantage important est que cette première prothèse provisoire en résine composite est au moins aussi sophistiquée que la deuxième prothèse définitive en céramique. L’armature métallique en titane est identique à la définitive dans la première version et seul l’habillage cosmétique est changé, en plaçant de la résine à la place de la céramique.

Ce point est très important car cela va permettre plusieurs choses:

Ces informations sont précieuses pour fabriquer le bridge définitif dans les matériaux moins résilients et plus pérennes, comme la céramique sur armature métallique (ou sur de la zircone dans certain cas).

Quelque fois pour des raisons économiques cette prothèse provisoire de très haute qualité peut être gardée plus longtemps (un ou deux ans).

Voici quelques cas cliniques de MCI ou mise en charge immédiate d’une arcade complète avec un bridge implanto-porté avec une cosmétique résine en composite.  Photos de MCI


Quels sont les inconvénients principaux de la mise en charge immédiate? 

Ce protocole nécessite une quantité suffisante d’os natif:

Une quantité suffisante en d’os natif pour placer les implants dentaires est la principale limite de ce protocole chirurgical.

L’os natif est l’os d’origine du patient qui n’a pas donc été déjà greffé.

C’est pour cela que ce protocole est le plus souvent associé à la stratégie d’«extraction et implantation» dans le même temps opératoire.

En extrayant les dents stratégiquement on récupère un bon volume d’os natif au niveau des alvéoles dentaires vides pour pouvoir placer les implants dentaires dedans.

La pose d’implants dans les secteurs postérieures atrophiés

La fonte osseuse post extractionnelle limite la pose d’implants dans les secteurs postérieures.

La deuxième limitation est la nécessité d’aller placer des implants dentaires dans les parties postérieures des mâchoires pour reconstruire l’arcade dentaire sur toute sa longueur.

C’est la principale différence avec les techniques dites « all on 4 » ou « all on 6 » qui se limitent le plus souvent à implanter dans les secteurs très antérieurs pour justement éviter ces obstacles anatomiques.

En effet, la gestion de ces obstacles est très technique et complexe. Elle nécessite une formation spécifique chirurgicale de haut niveau.

Il y a deux grands obstacles anatomiques à l’implantation postérieure en haut et en bas:

L’obstacle de la mâchoire du bas (à la mandibule).

De chaque coté de la mâchoire le nerf alvéolaire inférieur (NAI) coure dans le milieu de l’os sous les molaires et prémolaires inférieures. Or, la fonte de l’os de la mandibule suite à une parodontite, ou des extractions dentaires anciennes, ou des kystes dentaires, peut conduire à ne pas avoir assez de volume (hauteur et largeur) pour placer les implants dentaires entre le nerf alvéolaire inférieur et le sommet de la crête osseuse alvéolaire.

L’obstacle de la mâchoire du haut (au maxillaire).

Les 2 sinus maxillaires sont au-dessus de la région des molaires et prémolaires supérieures. La fonte de l’os dans cette région suite à une parodontite, ou des extractions dentaires anciennes, ou des kystes dentaires, peut conduire à ne pas avoir assez de volume (hauteur et largeur) pour placer les implants dentaires entre le plancher du sinus et le sommet de la crête osseuse alvéolaire. Cela interdit la pose d’implants dentaires.

La plupart de ces difficultés sont surmontables grâce aux protocoles de greffes osseuses :

Les greffes osseuses de la mâchoire du bas (à la mandibule).

Pour augmenter la hauteur et /ou largeur de la crête osseuses dans un volume osseux implantable plusieurs techniques coexistent : des greffes osseuses selon le protocole déjà ancien de régénération osseuse guidée (ROG), les ostéotomies longitudinales ou segmentaires, le protocole de coffrage. Toutes ces greffes utilisent des greffons allogéniques, ou autogèniques, ou des substituts osseux.

Pour la mandibule, l’option de déroutement du Nerf Alvéolaire Inférieur est envisageable.

Les greffes osseuses de la mâchoire du haut (au maxillaire).

Les greffes osseuses dans les régions molaires supérieures sont essentiellement les comblements de sinus, la régénération osseuse guidée, les comblements d’alvéoles dentaires ou les ostéotomies suivies de greffes allogéniques, ou d’autogreffes, ou de substituts osseux.

La MCI est un protocole multi technico-dépendant :

La troisième limitation est la capacité technique du chirurgien dentiste à pouvoir multiplier des interventions nécessaires tout en étant parfaitement à l’aise avec n’importe lequel de ces protocoles.

Les grandes complications opératoires rendent le protocole de MCI assez délicat car il nécessite d’avoir les formations idoines, éventuellement les diplômes nécessaires et l’expérience chirurgicale et prothétique dans de vastes domaine de la chirurgie orale et maxillo-faciale.

Ces interventions sont spécialisées : dans nos cabinets, tant à Paris qu’à Genève, nous formons une équipe de spécialistes ayant une expertise très pointue dans chaque domaine de compétence de la chirurgie orale et maxillo-faciale. Tout nos patient sont « staffés » par l’ensemble des chirurgiens qui donnent leurs recommandations.

Dr Jérôme Weinman DDS

Un plateau technique pour des interventions complexes et longues

La quatrième limitation est la capacité du chirurgien dentiste à disposer de plateaux techniques opératoires aux normes chirurgicales, une équipe d’anesthésistes et d’infirmiers capables de s’adapter à toutes les contraintes en matière de sécurité, d’asepsie chirurgicale et de sédations dentaires, de la plus légère à l’anesthésie générale, pour réaliser ces multiples interventions implantaires et préimplantaires.

La capacité technique du laboratoire de prothèse dentaire

La cinquième limitation est la capacité technique du laboratoire de prothèse dentaire à pouvoir lever toutes les extrêmes complications techniques en CFAO. Là encore le protocole de MCI nécessite un laboratoire ayant la formation requise, les machines CFAO onéreuses à disposition et l’expérience prothétique.

Le coût important des interventions

Toutes ces interventions ont des coûts qui s’additionnent et arrivent à des totaux importants.

Ces coûts de chirurgies et de prothèses s’ajoutent à celui de la clinique et du bloc opératoire ainsi que des anesthésistes.

Pour autant, il y a de nombreuses façons d’optimiser les coûts sans faire de concession avec la qualité des soins.

Une des plus courante est de fragmenter les intervention ou d’en limiter la complexité et la multiplication des interventions.

Nous essayons d’être intransigeant et de ne pas faire de compromis dans les protocole en accord avec l’ensemble de l’équipe qui constitue le staff MCI.


AVIS AUX INTERNAUTES :

Conformément aux principes déontologiques édictés par le conseil de l’ordre des Chirurgiens-Dentistes français, il est impératif de rappeler aux internautes que les cas cliniques présentés sur ce site ne doivent en aucun cas être interprétés comme une garantie de résultats en relation avec leur condition pathologique spécifique. Ils sont exclusivement présentés à titre illustratif, dans un but pédagogique visant à informer sur les traitements décrits dans les textes de ce site. Les exemples de cas cliniques traités ont pour vocation de permettre aux éventuels patients d’appréhender les résultats envisageables, cependant, ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant systématiques ou garantis. Leur unique objectif est de faciliter la compréhension des protocoles de traitement mis en place, tels qu’ils sont vulgarisés sur ce site internet. Il est essentiel de prendre en compte que chaque cas clinique présente des particularités, des difficultés et des aléas toujours possibles. Cette réalité est indispensable afin d’appréhender de manière optimale les solutions proposées dans les plans de traitement établis par le Dr Weinman, permettant ainsi au patient de donner un consentement éclairé, à la suite d’une information claire et loyale. Il est donc primordial de se référer en tout temps à l’expertise du praticien et de considérer que chaque situation clinique est unique, pouvant entraîner des résultats variables, y compris des aléas voire des échecs potentiels.

La rédaction